vendredi 19 novembre 2010

Rouge

 

Une idée prise sur la blogosphère, facile à réaliser à tous les niveaux. Pour employer le jargon des bloggeuses, il s'agit d'un défi. Un défi ? Un peu exagéré semble-t-il, mais bon... vous trouverez bien des défis roses, rouges, bleus ou jaunes en naviguant un peu sur internet.
De quoi s'agit-il ? Défi d'aventures, sports radicaux, fins de semaine perdues au plus profond des bois ? Que nenni, rien de tout cela... que le participant s'équipe juste d'un appareil à photographier (les petites caméras intégrées sur les portables font aussi l'affaire) et,  fort de sa consigne érigée en défi (rouge ! il faut photographier du rouge !), qu'il photographie autour de lui tout ce qui arbore la couleur flamboyante !
L'ambiance est un peu celle d'une cour de récréation. D'ailleurs, dans les cours de récré, il y a aussi un jeu comme ça : le meneur annonce une couleur ( bleu !) et les participants doivent toucher quelque chose dans la dite couleur ( bleu ! j'ai du bleu !) avant que le chat ne l'attrape. Et ce jeu-là, soit dit en passant, on peut aussi le faire avec les enfants en fle.
Oui, une vraie récréation, sauf que là on agrémente le jeu d'un commentaire, qui, suivant les niveaux, peut aller de la simple légende au quatrain en bonne et due forme...




lundi 8 novembre 2010

Juste comme ça

Image. Le Point

Pluie fine, il fait frisquet. Une pierre sur la route, une vitre qui se brise, des heures perdues, et l'on rate le concert de ce groupe français qui se produisait dans le Haut Alentejo samedi dernier. Peine perdue, on est un peu déçue quand même. On aurait bien fait un petit billet sur l'oxymore Doux Vacarme, puisque c'est le nom du groupe. Tant pis, nous revoilà avec un moment culte de la culture française, les prix littéraires, tout début novembre, tout juste aujourd'hui, il y a si peu. Ça y est, il a été attribué, le prix Goncourt fait la Une un petit peu partout sur le net. Allez donc voir !

Je vous quitte avec une petite devinette : en sus de la notoriété et de l'explosion du chiffre des ventes de ses livres, que gagne le lauréat du prix Goncourt : 10, 100, 1000 ou 10 000 euros ?

(juste pour conclure, que ceux qui en ont envie s'amusent à étudier le temps dans le texte ci-dessus. M'amuse en particulier le tout juste aujourd'hui. Que cela veut-il dire au juste ? )


 

dimanche 17 octobre 2010

Juste maintenant !

Sur fond de grèves en France, la fête du cinéma français à Lisbonne.
Le site officiel ici !

Pssstt : Cour-y vite, cours-y vite ! Cours-y vite il va filer...!

samedi 9 octobre 2010

Jours de pluie

"quand le temps est gris comme aujourd'hui,
quand le vent souffle si fort que je crois entendre un loup à ma fenêtre,
rien de telles qu'une touche de couleur sur la table et une petite musique légère, légère.."

Maïze

Entrée dans le monde francophone des blogs, avec leurs petits commentaires sur tout et sur rien, leurs photos, et, parfois, leurs coups de coeur musicaux. Dans son petit billet du 4 octobre 2010, Maïze  photographie ses fleurs sur la table, parle du temps qu'il fait et nous fait découvrir «une petite musique légère, légère..» qui vient de sortir en France, Le Miroir, de Babet.

En veut-on, en voilà... Que ceux et celles qui souhaitent connaître Babet écoutent l'interview de la chanteuse ici, et que  ils regardent le clip de la chanson Je pense à nous !

dimanche 19 septembre 2010

Ciné septembre

Trois films français ou se déroulant en France sont sur les écrans à Lisbonne. Deux d'entre aux au Media King.

La Danse, de Frederick Wiseman, documentaire se déroulant dans les coulisses de l'Opéra de Paris. C'est long, mais on y gagne de belles scènes de danses dans les salles de répétition de l'opéra. La danse en construction, c'est aussi beau que le spectacle lui-même, parfois même plus.
Sinon, c'est surtout l'image de celle que tous appellent Brigitte qui s'impose, c'est elle qui veille en même temps qu'elle commande sur tout ce petit monde. On comprend qu'il n'y a rien qui ne passe par elle, tous en réfèrent à elle, avec une extrême déférence, même lorsqu'il s'agit de discuter de la distribution, de protester.
Un jour la directrice complimente une jeune ballerine de ce qu'elle a encore maigri, l'autre elle rend compte aux danseurs assis à ses pieds des progrés de la négociation sociale : c'est elle qui s'occupe aussi du régime des retraites, de l'avenir de ses ouailles. Hiérarchie implacable, discipline de fer. Hyperprotection aussi. Tout est pris en main, et si certains pénètrent l'antre malgré tout, le monde extérieur, avec ses règles et ses grèves, semble ici ne plus devoir exister.

Les Herbes Folles, d'Alain Resnais, est écrit d'après un livre de Christian Gailly, et de facture très littéraire, présence du narrateur oblige. On y retrouve un couple d'inséparables, Dussolier et Azéma. Dussolier est bizarre à souhait, il intrigue jusqu'à la fin, il inquiète même. Azéma a un personnage haut en couleurs, à l'image de ses cheveux, de sa maison, de sa voiture. Presque un personnage de bande dessinée ou de conte, conte dont on n'est pas loin d'ailleurs, surtout dans les épisodes peu probables qui se passent autour du terrain d'aviation, sur terre comme dans les cieux.
Les vies sont peu épaisses, le quotidien banal, mais il y a, soulignées par les gros plans faits sur les visages, une fragilité et une inquiétude latente, qui touchent chacun des personnages, et leur donnent vie.

Non ma fille, tu n'iras pas danser, de Christophe Honoré.
Les deux scènes les plus marquantes se trouvent au début et à la fin du film.
Quand Léna, jouée par Chiara Mastroianni, enterre un oiseau qu'elle avait promis de sauver dans une boîte de jeu chipée dans la chambre d'enfants, sa soeur qui l'accompagne dit quelque chose comme : “c'est surtout le jeu perds pas la boule qu'on perd !" Anodin peut-être, mais le début du récit, puisque c'est un film où l'on perd toujours plus que l'on ne gagne.
En famille, rien n'est gagné d'avance, surtout pas dans ce film qui raconte une famille sur les nerfs, qui se déchire autant qu'elle s'aime, bref, qui perd souvent la boule (perdre la boule ou perdre la tête, ou devenir dingue, ou devenir fou).
La deuxième scène marquante n'est pas une scène, mais une réplique, la dernière, déjà hors-champs, puisque c'est sur le fond noir de l'écran que l'on entend les derniers mots de Léna. Elle s'en va, plie bagages, quitte Paris sans ses enfants que son ex-mari est venu chercher chez elle pour les emmener vivre avec lui. Son jeune frère commente son départ : "ils ne te le pardonneront jamais, tes enfants, d'être partie sans eux". Elle répond en voix off, scellant son destin : "de toute façon, si ce n'était pas pour ça, c'est pour autre chose qu'ils ne m'auraient pas pardonné!"
De quoi méditer...


mercredi 15 septembre 2010

Sur le pont

Le clip Paris nous emmène en balade sur La Seine. Sur l'image, les ponts sont omniprésents. Savez-vous combien de ponts il y a à Paris ?

Cliquez sur le lien ci-dessous et vous trouverez la liste des ponts de Paris.

Cliquez sur le nom de chacun des ponts, et chacune des pages qui s'ouvrira alors vous en montrera des images, photos ou cartes postales parfois très anciennes, parfois très belles.

http://lefildutemps.free.fr/paris/liste_ponts_paris.htm

mardi 14 septembre 2010

Bienvenue !

Bienvenue et en chanson avec Camille ! Cliquez sur le lien bleu pour visualiser le clip de la chanson Paris. En avant-goût, en voici les paroles :


PARIS

Fini les balades
Le long du canal
Les escaliers des cartes postales
C'est fini Paris
C'est décidé je me barre

Fini le ciel gris
Les matins moroses
On dit qu'à Toulouse les briques sont roses
Oh là-bas Paris les briques sont roses

Paris tu paries Paris que je te quitte
Que je change
De cap de capitale
Paris tu paries Paris que je te quitte
Que je te plaque
Sur tes trottoirs sales

Je connais trop ta bouche
Bouche de métro
Les bateaux mouche et la couleur de l'eau
C'est fini Paris
Je les connais trop

Ici je m'ennuie
Même quand vient la nuit
On dit que Séville s'éveille à minuit
Oh là-bas Paris la ville s'éveille à minuit

Paris tu paries Paris que je te quitte
Que je change
De cap de capitale
Paris tu paries Paris que je te quitte
Que je te plaque
Sur tes trottoirs sales

A Toulouse il a plu
A Séville j'ai trop bu
A Rio j'ai eu le mal du pays
Oh! Paris perdu
Je retourne vivre à Paris.

Camille
Le sac des filles