jeudi 10 février 2011

Comme d'habitude

Chaque matin il sautait de son lit, il prenait une douche
et se brossait les dents, comme d'habitude.
 
L'oeil et l'ouïe affûtés ?

Vous ne pouvez plus feuilleter une revue, voir un film, lire tranquillement un livre, sans que LE document authentique vous assaille sans crier gare ?  Eh bien, c'est de la déformation professionnelle, et ça commence, normalement, juste à la fin de la formation.

Et ça vous prend, un peu n'importe quand, un peu n'importe où, peu importe les circonstances.  Sourdement, vous vous entendez murmurer, juste pour vous-même, tiens ça serait pas mal, ça, pour ceci, ou pour cela.

C'est encore ce qui m'est arrivé l'autre soir en lisant l'histoire du soir à mes deux loupiots. J'aurai d'autres billets sur le sujet (je veux dire la littérature enfantine), mais là, je voulais juste publier quelques délicieuses images, rétro à souhait, illustrant le réveil matinal. C'était en lisant Les Cacatoès de Quentin Blake.

(PS : sur le même thème, les images qui ouvrent l'album l'Anniversaire de Monsieur Guillaume, d'Anaïs Vaugelade, sont également très bien)

Il s'habillait et nouait sa
cravate, comme d'habitude.



Il chaussait ses lunettes,
comme d'habitude.


Puis il descendait au rez-de-chaussée.

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