Chaque matin il sautait de son lit, il prenait une douche et se brossait les dents, comme d'habitude. |
L'oeil et l'ouïe affûtés ?
Vous ne pouvez plus feuilleter une revue, voir un film, lire tranquillement un livre, sans que LE document authentique vous assaille sans crier gare ? Eh bien, c'est de la déformation professionnelle, et ça commence, normalement, juste à la fin de la formation.
Et ça vous prend, un peu n'importe quand, un peu n'importe où, peu importe les circonstances. Sourdement, vous vous entendez murmurer, juste pour vous-même, tiens ça serait pas mal, ça, pour ceci, ou pour cela.
C'est encore ce qui m'est arrivé l'autre soir en lisant l'histoire du soir à mes deux loupiots. J'aurai d'autres billets sur le sujet (je veux dire la littérature enfantine), mais là, je voulais juste publier quelques délicieuses images, rétro à souhait, illustrant le réveil matinal. C'était en lisant Les Cacatoès de Quentin Blake.
(PS : sur le même thème, les images qui ouvrent l'album l'Anniversaire de Monsieur Guillaume, d'Anaïs Vaugelade, sont également très bien)
Il s'habillait et nouait sa cravate, comme d'habitude. |
Il chaussait ses lunettes, comme d'habitude. |
Puis il descendait au rez-de-chaussée. |
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